dimanche 28 décembre 2008

TOUS CES ENFANTS

J'commence par ces mômes au milieu d'un conflit parental
Y n'y comprenne rien mais savent que sa va leur causer du mal
L'image de l'amour n'est plus la même
Pour eux sa va être dur de croire aux mots je t'aime
Tous ces enfants qui peuplent la DASS et les orphelinats
Pas un ne mérite d'être dans ce cas
Victime d'abandon, d'une perte prématurée des parents
Encore des hommes cachés dans des corps d'enfants
Dans l'sud, des milliers crèvent de faim et souffrent de sous-alimentation
Alors que dans l'nord c'est la surproduction
Inadmissible de voir des enfants atteints de certaines maladies
Des maladies pour lesquelles sa fait 30 ans que le vaccin existe aujourd'hui
J'pense à tous ces enfants soldats
Du sang, des morts, c'est c'que ces yeux innocents voient
A l'âge de 11 ans ils maitrisent le maniement d'armes
C'est pas le chant des oiseaux qui les réveillent mais le chant des armes
Pense à ces gosses forcés d'faire les passeurs pour les narco-trafic
L'estomac blindé d'coke chaque mouvement peut devenir critique
Violences répétées, attouchements dans l'milieu familiale
Ces instants de souffrances ont consumé la vision d'famille idéale
Tous ces enfants victimes du tourisme sexuel
Les retraités occidentaux sont les bourreaux et les criminels
Dans les pays pauvres ceux qui travaillent dans les usines de sous-traitance
Aucun respect pour l'homme, l'esclavage connaît une nouvelle renaissance
Pour leurs petites tailles, on les envoient dans les mines
Pour des métaux précieux se sont d'innocentes vies qu'ils exterminent
J'pense à ces enfants victime d'enlèvement
Cette disparition qui vide progressivement le cœur des parents
Combien n'ont jamais connu des moments d'bonheur
Celle-ci j'la place pour ceux qui sont partis avant l'heure
Pour voir des proches, beaucoup sont au parloir
On lui cache la vérité mais lui veut savoir
Savoir pourquoi cet être chère est enfermé
Pourquoi le dialogue n'est possible que sous surveillance et à travers une baie vitrée
Trop tombent pour des implications dans la drogue et l'escroquerie
Tous ces juges ne s'attardent pas sur c'que vivent les jeunes d'aujourd'hui
Rappelons que les enfants sont les proies du trafic d'organe
Retrouvé éventré dans un parking, les clients s'en tapent de l'origine comme des ânes
Regarde ces nouveaux-nés toute cette pureté porteuse du virus du SIDA
Dans des pays où contraception et mentalité ne cohabite pas
Malgré tout, ces femmes ont donner la vie
Le plus beau des cadeaux mais l'intérieur vide par le sursis
Tous ces enfants qui sautent sur des mines
Amputé d'un membre et des bouts d'métal dans la poitrine
Ces enfants prisonniers dans un lit d'hôpital
Des maladies rares les empêchent d'avoir une vie normale
Ceux qui suivent les parents dans l'immigration clandestine
Pour fuir la guerre, la misère et qu'un meilleur avenir se dessine
Chaque jour beaucoup tente l'aventure
Les passeurs les entassent dans des cales de bateaux comme des ordures
Mais combien vont voir la terre d'arrivée
Combien d'femmes, d'hommes et surtout d'enfants sont morts de faim ou asphyxié
Cher prix à payer pour l'eldorado
S'installer là-bas et devenir de futurs ados
Tous ces mômes qui meurent sur les routes incarcérés dans des épaves de voitures
C'est leur sang qui tâche le bitume, déversé par les différents plaies et fractures
Plus d'un milliard d'enfants n'ont pas accès à l'éducation
Tellement de talent potentiel que n'va pas profiter notre civilisation
Ceux qui sont plongés dans la pauvreté
Ils lavent des pares-brises au feu et cirent les chaussures des gros blindés
La rage et la haine m'habite quand c'est les enfants qui prennent
Dans tellement d'histoires qu'on n'a l'habitude qu'elles reviennent
C'est triste mais c'est c'qui compose une partie de l'actualité
C'est dvenu rare un JT sans enfants souffrir et pleurer
C'est terrible de voir des enfants qui n'ont plus aucun sourire
Des scènes horribles martèles leurs esprits et des litres de larmes qu'ils s'efforcent de contenir
Petit enfant évolue dans un milieu hostile
Il comprendra vite qu'on écrase les plus dociles
Tous ces enfants qui rêvent de tellement d'choses
En grandissant les ¾ vont voir le noir s'infiltrer dans le rose
Mais putain comment veux-tu qu'ils s'en sortent
C'est comme un arbre qu'essaye d'résister à la saison des feuilles mortes
Tous ces gosses grandissent dans c'monde macabre et sale
Considérer comme d'la main-d'œuvre pas cher et des vies qui valent que dalle
Putain d'merde que font les organisations internationales
Ne voient-elles pas que la protection de l'enfant est primordiale
Chacun de ces petits êtres représentent l'avenir
Ce sont eux qui vont continuer l'histoire qui est en train d'ce construire
Croit pas que c'que j'te raconte s'passe à cetains endroits
Chacun de ces cas peut s'produire à coté d'chez toi

samedi 20 décembre 2008

BRAKA

Braka en n'a marre de ton Bla Bla
Dorénavant Braka ne compte que sur soi
Il a bien compris que si il fait rien
Il aura rien
Alors maintenant Braka ne traine plus rabate
Et décide de passer à l'attaque
Y veut sortir d'cette vie de chien dla casse
Et passer son temps à compter ses liasses
Braka ne touche plus à toutes ces saloperies
Pour maximiser ses profits
Braka n'est plus assis sur les bancs
Mais cours déjà après l'argent
Braka sait que sa lui ouvrira toutes les portes
De ce destin scellé faut qu'il s'en sorte
Braka ne tient plus les murs
Mais n'a pas pour autant rangé sa carapace de dur
Braka ne plonge plus dans les combines à la con
Il manie sa barque dorénavant avec plus de réflexion
Avant Braka n'avait pas besoin qu'on l'entraine
Il a poussé sur le terrain des mauvaises graines
Sa fait longtemps que Braka sait comment sa se passe
Dans la merde c'est les vieux démons qui refont surface
Braka est parfaitement conscient
Qu'il a changé aux yeux de beaucoup de gens
Malgré ça, il ne s'accorde aucune trêve
Il veut à tout prix sa vie de rêve
Braka joue de plus en plus avec la mort
Sa réussite à certains fait beaucoup de tort
Braka doit bientôt cavaler à vie
Vu l'ampleur qu'à déjà la liste de ces ennemies
Braka ne voulais pas habituer la famille au parloir
Ces murs sales et le gris de ces longs couloirs
La vie qu'il a opté n'est pas sans sacrifices
Braka a cru serrer la reine en évitant ses vices
Il est loin le petit Braka naïf
Encore inconscient de l'importance du biffe
Ni prison, ni coup d'pression n'éloignera Braka des affaires
De toute façon c'est la seule chose qu'il sache faire
Braka a vite oublié ses limites
Elles sont rapidement devenues des obstacles à sa réussite
Le quartier l'avait endurci
L'argent sale la obscurci
La gente féminine la dégouté
Sa mère c'est la seule femme qu'il a aimé
Dès le départ Braka est sur la mauvaise pente
C'qui va lstopper ce sra une mort violente
Quand sa arrivera y'aura pas d'arrangement
Braka apprendra qu'avec la mort on paye comptant

dimanche 14 décembre 2008

Les banques heureuses par la crise

Avec la crise, elles gagnent davantage sur les crédits, leurs prêtes sont plus chers, leurs emprunts meilleur marché

C'est un officiel document de la Banque de France qui l'annonce: depuis le déclenchement de la crise, à l'automne 2007, les banques ont vu exploser leurs marges sur crédits qu'elles accordent aux clients. Et ce dans tous les secteurs d'activité.
Rendu public le 9 décembre, ce document, "Stat info", détaille d'abord pour chaque type de crédit aux particuliers comme aux entreprises. Les taux moyens pratiqués entre octobre 2007 et octobre 2008. Chacun connaît le taux demandé par les banques. Moins connu est le prix moyen auquel les banquiers se sont refinancés. C'est-à-dire à quel taux ils ont eux-mêmes emprunté l'argent reprêté ensuite à leurs clients. Le document de la Banque de France donne cette passionnante précision. La différence entre les deux permet de calculer les marges brutes qu'encaissent les établissements financiers.
Sur les crédits aux particuliers, la marge bancaire moyenne à augmenté de 3,75% pour les découverts et crédits revolving, et de 19% pour les crédits à la consommation. Dans l'immobilier, où elle était très faible, cette marge a bondi, en un an, de 486%. Pour les prêts accordés aux entreprises, les banques ne s'en sortent pas mal non plus. Côté crédits de trésorerie, la hausse a été de 22,6%. Côté investissement, 143% de mieux.

Comment est-ce possible en temps de crise?

Dans un premier temps l'argent a manqué. Tout le monde se méfiait de tout le monde et les banques ne trouvaient pas, sur les marchés, de quoi prêter à leurs clients. Le crédit devenant rare, les taux d'intérêt ont grimpé. mais à partir de l'automne, en réponse à la crise, la politiques des gouvernements et des banques centrales a consisté à ouvrir les vannes des liquidités à taux très bas pour les établissements financiers. A charge pour eux de consentir de nouveau des prêts à leurs clients, afin de relancer le système. Ce ne sont pas les emprunteurs de l'aubaine mais leurs bénéfices qui en n'ont profité.

Matraquage publicitaire

Depuis deux mois, les banques multiplient les spots à la télévision, les affiches dans les rues et les annonces dans la presse. Leurs investissements publicitaires ont augmenté de 11% en octobre, et la même tendance s'est poursuivie en novembre.
Le directeur de la communication de la Société Générale a reconnu avoir investi 8.5 millions d'euros de plus que prévu, en 2008, à la suite de l'affaire Kerviel et de la crise. Peut-être pour se faire pardonner d'avoir aussi bien géré l'argent confié par ses clients.